Et si la seule recherche qui vaille la peine dans la vie était celle du balancement d’une phrase. Si l’une des facettes les plus brillantes de la beauté était une succession visuelle de sons rythmés. A l’origine peut-être ses sons étaient des mots d’une langue étrangère. Leur sens importait peu, mais le rythme… Tout était là !
Alors, libre devant la toile blanche, traduisant pour les yeux l’émotion de l’oreille, on peut crier ses démons intérieurs et rythmer les écrits. Découper les mots, accrocher les signes le long de déchirures, s’inventer une poésie graphique. Une mélodie de signes. Evidente.